Une endurante, fille du désert, issue d’un temps avant le temps, résistante des nuits glaciales et des journées arides... Éclose et fleurie comme au premier matin du monde, elle s’offre sans détour dans l’éclat de sa simplicité à travers cette collection ultra-solaire. Une question de beauté première, qui, sous le regard de Cartier, rayonne en mode fatal.

Il en naît une fantaisie sérieuse, un hommage joyeux rendu à ces belles couronnées de rosée dont certaines ne fleurissent que la nuit. Séduisantes au petit jour, elles conjuguent avec délice le plaisir, parfois doux, parfois cruel, de la dualité.

Pour la sublime épineuse, Cartier bouscule les codes et le vocabulaire de sa joaillerie. Géométrie, ajours, volumes : l’inapprochable s’adoucit et révèle, docile, trois visages insoupçonnés.

Rebelles et résistantes, tentatrices et envoûtantes, des fleurs éphémères et douces que Cartier rend immortelles. Formes végétales parsemées de pierres pulpeuses ou acidulées, émeraude, chrysoprase ou cornaline.

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Volumes généreux, architectures géométriques, dômes d’or illuminés de perles de rosée, corolles de lapis facettés ou de diamants, radieuses et fraîches.

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Ne pas manquer d’audace et accorder à ces belles le regard du joaillier qui les fera éclore : travailler l’or en torsade, le piquer de diamants. Inverser les courbes, les énerver d’ondulations, de torsions, libérer le mouvement. Détourner les courbes d’un twist, ajourer l’or et le travailler jusqu’à en faire des perles, gouttes précieuses.