Découper des morceaux de dentelle pour les appliquer sur main et les transformer en bijoux colorés, telle a été l’idée originelle de cette nouvelle collection. Puis détourner la trame du tissu, détourer ses arabesques et ses entrelacs Pour que la dentelle déroule librement ses courbes sur les colliers, les bagues, les bracelets et les boucles d’oreilles. Volutes et spirales se croisent et se déploient pour épouser parfaitement la finesse d’un poignet ou d’un cou.

« J’ai souhaité retrouver la sensation de légèreté aérienne et la signature haute couture de la dentelle, qui appartient, comme le ruban, la soie et les drapés, à l’abécédaire de Dior », explique Victoire de Castellane, qui s’est inspirée de l’héritage de la Maison et des dentelles figurant sur les images d’archives de Christian Dior.

Sont ainsi nés de virtuoses colliers ajourés, tissés d’or jaune, rose et blanc. Savoir-faire d’excellence, rejoignant plus que jamais celui de la haute couture, et véritable défi technique pour les meilleurs ateliers parisiens qui ont réalisé ces créations : le métal précieux a été travaillé avec une extrême minutie, tel un fil de broderie qu’illuminent les pierres de centre : émeraudes, saphirs bleus et roses, rubis, diamants jaunes, grenats spessartites...

Ces joyaux ont éte comme piqués, cousus sur les alvéoles de la mousseline d’or, tandis que les diamants ont été sculptés en sequins pour acquérir cet effet couture. Et l’on retrouve, toujours, ces portés uniques, signature de Victoire de Castellane, ici particulièrement exaltés…

Bagues doubles unissant deux phalanges, bracelet de paume sur les lignes de la main, boucles d’oreilles asymétriques, somptueux « bijou de main » reliant un bracelet à une bague par une dentelle d’or blanc parsemée de fleurs et de spinelles roses.