Et soudain l’inanimé prend vie… Ébloui, le regard s’abandonne et se laisse guider plus loin… Vers un monde où Cartier transpose pierres sublimes et matières précieuses dans des créations virtuoses. Diamants, saphirs, émeraudes, rubellites, béryls, saphirs bleus ou verts… Aller au-delà des apparences pour que la magie opère et que la lumière, les dessins et les couleurs s’animent. La magie ? C’est ce miracle qui prend forme, cette éclosion bruissante de vie. Tout l’art de la collection Cartier Magicien.

Illusion ? Mystère ? Fascination ? Une question de dessin. De maîtrise du trait, de justesse des lignes qui peu à peu libèrent le mouvement, dynamisent l’élan, amorcent le rythme. Les repères s’estompent ; le regard voyage, circule, rebondit de facettes en éclats.

Ondes concentriques, ruissellements de lumière, prismes étincelants – la beauté, comme une force, aimante et attire.

Sur le collier Incantation, de minuscules motifs géométriques pavés de diamants tissent un lacis précieux. Véritable prouesse technique, première dans les ateliers de Haute Joaillerie, il suffit d’un geste pour que le collier se métamorphose et que le rayon de sa courbe s’inverse. Tour de passe-passe ou pure magie, la longueur et le volume se transforment alors et, de parure pour soi, près du cou et ajustée, le collier s’épanouit. Un saphir amovible se clippe sur le collier déployé en corolle. Détachée, la pierre peut venir animer la monture d’une bague.

Explosive et vibrante, la lumière étincelle et jaillit des diamants. Un souffle, une vibration qui se propage et irradie à l’infini.

Accumulation des gemmes, association des tailles, Cartier capture à sa source cette force vive et en révèle tous les possibles. Réfraction, diffraction, comme un alphabet magique, se répondent dans un jeu de reflets qui ne finit jamais…

Expression du savoir-faire de Cartier qui, à tout instant, fait danser la couleur dans le prisme immaculé du diamant.

En briolette ou en pampille, pavé sur des rondelles ou assemblé en sphères… - de la chaîne aux pendants, le diamant règne en maître sur le collier Paillettes. S’inspirant de l’aigrette en boule du pissenlit, fasciné par la rondeur de son volume et sa matière aérienne, Cartier a composé deux globes facettés de diamants taille rose. A l’intérieur, des diamants jaunes flamboient, source de lumière inextinguible.

Fleurs aux baies gorgées de saveur... Ondulations reptiliennes, sinueuses et fluides au point de se mouvoir... Corolles sensuelles, délicates... Magie du réel qui sous nos yeux s’éveille…

Rubellite ou béryl, diamant ou rubis, émeraude, saphir ou opale… Cartier orchestre ce foisonnement de matières précieuses et libère sensations tactiles et émotions. Ici l’inexplicable de Cartier a lieu, ici la vie surgit.

Pour la parure Quetzal, Cartier s’approprie le mythe aztèque du serpent à plumes, créature sacrée qui fait le lien entre la terre et le ciel. La fluidité des lignes, la souplesse des minuscules maillons pavés de diamants, la finesse du dessin des ‘plumes-écailles’ et le relief créé par les ombres de laque noire suggèrent l’ondulation éclair de l’animal. Au centre, une rubellite pain de sucre flamboie. Et quand l’oiseau-serpent entoure de ses anneaux le pourtour de l’oreille, c’est pour inventer un bijou rare, et un nouveau porté.